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» Skis freestyle
POUR LES SNOWPARKS Ce sont des skis parfaitement symétriques, avec une double spatule. Très en vogue dans les snowparks, ils permettent de skier en arrière et «de faire les fous dans les terrains autrefois pris d’assaut uniquement par les snowboarders.» Ils sont particulièrement appréciés des garçons, d’où leur design. Comme cette paire de la marque Head, décorée d’une photo de bimbo blonde légèrement vêtue (700 francs, sans fixations). La belle n’a pas froid aux yeux, mais risque bien d’avoir froid ailleurs! |
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» Skis freeride
POUR LES SNOWBOARDERS REPENTISCe sont des skis particulièrement larges, qui plaisent bien aux jeunes. «Beaucoup de snowboarders reviennent au ski, surtout après ces dernières années sans neige. Ils en ont eu marre de tomber sans cesse sur du dur.» Les freeride sont moins taillés que les skis traditionnels. Ils permettent de faire de grands virages sur la piste, et surtout en dehors. Bariolés, ces skis permettent aux snowboarders de rester dans le coup tout en abandonnant leur planche unique. Prix: entre 600 et 1000 francs selon les modèles (sans fixations). |
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» La panoplie de survie
POUR LA SÉCURITÉ«Il y a dix ans, je ne vendais pratiquement aucun casque adulte, explique François Cruchon. Aujourd’hui, tout le monde ou presque, s’équipe de cet accessoire.» Et les chiffres le prouvent: en une année, ses ventes ont augmenté de 25%. Compter entre 99 et 289 francs pour un casque pour adulte et 100 francs pour un enfant. «Les gens commencent à réaliser les risques qu’ils encourent en descendant des pistes à 80 km/h. C’est un peu comme pour le vélo: il y a quelques années, personne ne portait de casque!» Le skieur branché d’aujourd’hui se munit aussi d’un sac à dos avec une pelle (entre 70 et 110 fr.), d’une sonde pour trouver le copain enfoui sous la neige (entre 70 et 120 fr. ) et d’un détecteur de victime d’avalanche (entre 380 et 580 fr.). Ce dernier émet un signal permettant d’être localisé ou de localiser une autre personne pareillement équipée. |
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» Les trois couches
POUR AVOIR CHAUD Au rayon vêtements, la tendance est aux «trois couches»: sous-vêtements thermiques, couche d’isolation (pull mince) et veste imperméable à l’air se superposent sans transformer le sportif en bonhomme Michelin. «Les sous-vêtements thermiques coupés façon «plaques de chocolat» épousent parfaitement le corps, explique Roseline Cruchon, de François Sports, à Morges. Ils sont comme une seconde peau. La plupart sont en fibres synthétiques mais cette année, certaines marques proposent à nouveau des modèles en laine ou en mélange laine et soie.» Il faut compter entre 60 et 90 francs pour un sous-pull de bonne qualité et entre 100 et 135 francs pour ceux en fibres naturelles. Le pull polaire que l’on glisse par-dessus est désormais stretch et se décline en plusieurs épaisseurs (entre 70 et 150 francs). Il se glisse très facilement sous la veste. Cette dernière est très chaude, mais particulièrement fine. Une membrane 100% perméable à l’air recouvre le tissu intérieur de la veste et garde la chaleur en permettant au corps de transpirer. |
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Stanislas Wawrinka mise avant tout sur le confort
Amateur de ski, Stan Wawrinka? Plutôt deux fois qu’une! Le tennisman de Saint-Barthélemy pratique depuis sa plus tendre enfance. D’abord sur les pistes de Villars, puis, plus récemment, à Gstaad. «Petit, j’étais un vrai casse-cou. J’aimais les bosses! Aujourd’hui, je recherche avant tout le plaisir», raconte le joueur de tennis de 22 ans. Au snowboard, Stanislas préfère le ski. Et pourtant: «J’ai toujours voulu essayer le snowboard, mais la première semaine est dangereuse pour les poignets. Du coup, je vais attendre la fin de ma carrière pour m’y mettre.» Côté look, le matricule 36 du tennis mondial n’est pas très regardant. «Ma seule exigence: être bien dans mon équipement! A la limite, je pourrais skier en jeans. Quant à mon matériel, j’ai la chance d’avoir une marque de raquettes (Head) qui fabrique également des skis. J’ai reçu une très bonne paire de skis carving.» Mais pour l’heure, pas question de foncer tout schuss dans la poudreuse. Stan reprend du service dans quelques jours à Doha, au Qatar. |
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Philippe Rochat fondu de ski nordique
Avec ce patronyme, comment ne pas aimer le ski de fond? Pour Philippe Rochat, les fines lattes et les virées dans le Risoud sont une passion hivernale qui répond aux joies estivales du vélo. Et comme en cuisine, on ne badine pas avec le matériel! «Même si je garde mes anciennes paires, avec lesquelles je suis à l’aise dans tel ou tel type de neige, je change de skis tous les deux ans, confie le chef triplement étoilé. Et je suis attaché à une marque, avec laquelle j’ai mes repères.» Il exhibe des Fischer en carbone, légers comme des plumes, taillés pour le «style libre» (autrement dit le pas de patineur), donc plus courts que des skis de fond traditionnels. Les bâtons, eux, sont plus longs que pour le style classique. Le carbone a un prix: si les lattes plafonnent à quelque 600 francs, les bâtons en valent 400… «Mais ils durent toute une vie.» L’équipement très complet de Philippe Rochat comprend aussi des chaussures montantes, de vraies pantoufles selon lui, et un assortiment de sous-vêtements, de coupe-vent et de couches en textiles modernes, qui rendent le tout aussi léger que performant. Finalement, seul le bonnet a peu évolué… «Pour avoir du plaisir, sur ces pistes merveilleusement variées du Jura, où l’on monte, on descend et on tourne de droite et de gauche, il faut avoir du bon matériel et savoir l’utiliser… Quelques heures de cours ne sont pas de trop pour un débutant», rappelle le chef. Qui aime aussi préparer ses lattes avec le bon fart. Et là, il ne donne pas la recette… |
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Emilie Boiron, une skieuse touche-à-tout
Verbier, Villars, Val-d’Isère font partie des stations régulièrement visitées par l’ancienne Miss Suisse romande. Dès que son emploi du temps le lui permet, Emilie Boiron troque talons hauts et vêtements ajustés pour ses vieux pulls, ses pantalons imperméables, et file louer une paire de skis avant de se défouler sur les pistes. «J’aime autant faire du hors-piste que des champs de bosses ou des balades», explique l’ancienne Miss. Raison pour laquelle, elle s’équipe de skis polyvalents qu’elle préfère larges, comme cette paire de Bogner haut de gamme vendus 3200 francs chez Hofstetter, à Genève. Après avoir fait du snowboard pendant plus de neuf ans, Emilie Boiron apprécie la panoplie d’activités que les skis lui permettent. Côté vêtements, elle privilégie «tout ce qui tient chaud, je me fiche pas mal d’avoir du matériel assorti». Comme ski rime pour elle avec vacances, elle avoue ne pas faire attention à son look sur les pistes. |