Mode: Dior, entre deux - Dior - Galliano - John - Musée Rodin - Haute couture - Automne-hiver - Collection - 2012 - Luxe - LVMH - Toledano - Rose Moderne - Féminité - Douceur - Modèle - Tailleur Mode: Dior, entre deux - Dior - Galliano - John - Musée Rodin - Haute couture - Automne-hiver - Collection - 2012 - Luxe - LVMH - Toledano - Rose Moderne - Féminité - Douceur - Modèle - Tailleur Mode: Dior, entre deux - Dior - Galliano - John - Musée Rodin - Haute couture - Automne-hiver - Collection - 2012 - Luxe - LVMH - Toledano - Rose Moderne - Féminité - Douceur - Modèle - Tailleur 
(Photos : moielle.com)


Traversée par l'iconique et sans cesse revisitée veste Bar, la collection "La Rose Moderne" met en valeur le savoir-faire des ateliers, ses riches broderies et ses savants plissages.
Dior, propriété du géant du luxe LVMH n'a pas encore nommé de successeur à John Galliano, licencié début mars pour des injures à caractère antisémite dans un bar parisien.
"On avance pas à pas", a déclaré Sidney Toledano, PDG de Dior Couture. "On prend notre temps, nous voulons une solution à long terme et les options sont encore ouvertes."
Mais, a-t-il assuré, "il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de direction artistique. Il y a une direction artistique. Bill (Gaytten, l'ancien bras droit de John Galliano- NDLR) a pris les rênes sur cette collection avec une équipe".
Aux premiers passages sur le podium, les imprimés graphiques et les mille-feuilles de tissus s'entrechoquent sur des silhouettes à la taille marquée. Un mannequin perchée sur des sandales à talon géométrique porte une robe à la ligne nette sur laquelle ont été brodées des gommettes tutti frutti.
Le glamour cher à la griffe reprend ensuite ses droits. Les modèles présentés se parent d'une avalanche de broderies métallisées sur des robes et tailleurs-jupes aux volumes bouillonnants mais déclinés dans des tons doux.
"La Rose Moderne" éclot aussi dans de longues robes en voile chamarrées et aux manches chauves souris. Un modèle avançait altière dans une robe bleu et vert francs.
Dérogeant à la règle qui voulait que Karlie Kloss ouvre le défilé, le top américain a fermé le bal dans une monumentale robe de Pierrot gris souris.
"Il y avait une féminité et une douceur très fortes dans ce défilé", a estimé Sidney Toledano.
"John Galliano me manque tellement", a déclaré à Reuters Anna Dello Russo du Vogue Japon, qui a jugé la collection "plus commerciale".
"Il me manque une idée forte mais j'ai aimé l'attitude", a-t-elle ajouté.
Bill Gaytten et son assistante Susanna Venegas sont venus saluer à la fin du défilé, auquel aucune célébrité n'a assisté.